Géraldine Gomiz : « Ce qui fait tenir, c’est d’aimer ce que l’on fait »

Rédigé le 24/07/2025


Géraldine Gomiz : « Ce qui fait tenir, c’est d’aimer ce que l’on fait » 

À l’occasion de l’été, les secrétaires fédéraux se prêtent au jeu du questionnaire de Proust, revisité en version syndicale. Aujourd’hui, Géraldine Gomiz, notamment en charge du secteur mécanique, construction métallique, optique et secteurs associés.  

Quel mot résume le mieux l’engagement syndical ? 

La loyauté. 

 

Quelle est la plus grande qualité d’un responsable syndical ? 

L’empathie. 

 

Quel a été le déclic de votre engagement syndical ? 

C’est Roland Derdinger, élu FO, qui m’a donné envie de franchir le pas. Il a su trouver les mots quand je travaillais chez Valeo à Saint-Quentin-Fallavier. 

 

Quelle personnalité syndicale vous a le plus inspirée ? 

Roland Derdinger justement, par sa manière d’aborder les choses avec une grande pédagogie et un calme constant. Il savait transformer les situations négatives en opportunités. Même dans les pires moments, il trouvait toujours une issue pour avancer. 

 

Quel est votre principal moteur au quotidien ? 

L’envie d’aider les autres, en particulier ceux qui sont fragilisés. 

 

L’action syndicale dont vous êtes la plus fière ? 

Mon engagement dans les groupes de travail visant à mettre en lumière les questions de handicap, de santé et de sécurité au travail. Notamment sur des sujets longtemps restés tabous, comme la santé mentale. 

 

Le moment le plus difficile dans votre parcours militant ? 

Être militant, c’est se mettre en première ligne pour défendre les autres, même lorsque la reconnaissance ne suit pas toujours.  

 

Quelle erreur avez-vous faite dans votre parcours que vous referiez quand même ? 

Les erreurs sont l’école de la vie.  

 

Qu’est-ce qui fait tenir quand tout le monde lâche ? 

D’aimer ce que l’on fait.  

 

Quelle serait pour vous la plus grande victoire syndicale ? 

Que notre fédération soit la première organisation syndicale de la métallurgie.