À l’occasion de l’été, les secrétaires fédéraux se prêtent au jeu du questionnaire de Proust, revisité en version syndicale. C’est au tour de Nathalie Capart, en charge notamment des branches de l’Horlogerie, Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie (HBJO), du Machinisme agricole, de la Récupération et du Froid.  

Quel mot résume le mieux l’engagement syndical ? 

La détermination. 

Quelle est la plus grande qualité d’un responsable syndical ? 

Rassembler. 

Quel a été le déclic de votre engagement syndical ? 

J’ai pris conscience de ma capacité à entraîner les autres, ce qui m’a donné envie de défendre les intérêts des salariés. 

Quelle personnalité syndicale vous a le plus inspirée ? 

Frédéric Homez. 

Quel est votre principal moteur au quotidien ? 

Représenter les salariés, être à leurs côtés et obtenir des résultats concrets. 

L’action syndicale dont vous êtes la plus fière ? 

Les négociations sur les minima de branches : un défi souvent complexe, mais essentiel pour améliorer la vie des salariés. 

Le moment le plus difficile dans votre parcours militant ? 

Lorsque j’étais en charge des équipementiers automobiles, les PSE ont été particulièrement éprouvants. Plus globalement, en tant que femme j’ai dû fournir deux fois plus d’efforts pour m’imposer dans la métallurgie, où 80 % des effectifs sont masculins. 

Quelle erreur avez-vous faite dans votre parcours que vous referiez quand même ? 

Je ne regrette rien dans mon parcours : je referais tout à l’identique, y compris ce qui peut être perçu comme des erreurs, car elles font partie de l’expérience. 

Qu’est-ce qui fait tenir quand tout le monde lâche ? 

Ma détermination hors norme, que ce soit en négociation ou pour défendre les positions de la fédé en entreprise. 

Quelle serait pour vous la plus grande victoire syndicale ? 

Obtenir une représentativité à la hauteur du travail accompli par la Fédération — c’est tout le sens de notre engagement pour le développement.