Les métallos FO de l’équipementier automobile SNOP (groupe FSD) se sont retrouvés dans les locaux de notre Fédération le 21 octobre pour leur coordination. Rassemblés autour de leur DSC Pascal Monthulé, en présence du secrétaire fédéral Olivier Lefebvre, ils ont fait le point sur la situation de leurs implantations et, plus largement, sur celle du secteur automobile.
Pas facile de tirer son épingle du jeu automobile lorsque l’on est équipementier, et plus particulièrement quand son tissu industriel est constitué d’une myriade de petites structures. C’est pourtant ce que parvient à faire SNOP, spécialiste de l’emboutissage et de la tôlerie, malgré des baisses de volumes sur l’ensemble des marchés français et européen. C’est d’ailleurs face à la concurrence sur ces périmètres que SNOP doit d’abord parvenir à se maintenir, a analysé Olivier Lefebvre lors de la coordination du 21 octobre, même s’il ne faut pas perdre de vue les challengers chinois, en train de bousculer sérieusement l’industrie automobile sur le vieux continent.
Pour défendre toujours mieux l’industrie et les salariés, il faut peser. Les métallos FO se sont donc penchés sur les résultats électoraux du dernier cycle de la représentativité pour identifier leurs forces et voir comment remédier à leurs faiblesses. A cet égard, le secrétaire fédéral est revenu sur les critères de la représentativité et l’impérieuse nécessité de les respecter. Les métallos ont notamment fait état de difficultés lors du déploiement de la convention collective nationale de la métallurgie, malgré la mise à profit de la formation fédérale. Ils ont également examiné la situation de FO dans le groupe. Si notre organisation pèse 100 % sur certains sites, c’est à son absence sur une partie des implantations SNOP en France qu’elle doit un léger recul sur l’ensemble du groupe. La coordination a donc mis l’accent sur la nécessité de mailler plus complètement le réseau France.
Autres points sur lesquels appuyer le développement : la négociation. NAO, mise en place de l’APLD Rebond, accord de flexibilité, présentation de l’intéressement… Les métallos FO ne manquent pas de cartes dans leur manche pour montrer toute la force du dialogue social. Ils ont également rappelé que de nouveaux projets, générateurs d’activité et d’embauches, étaient fortement attendus de la part des donneurs d’ordre, en particulier sur le véhicule utilitaire. Derrière, ce sont aussi les positions que FO Métaux défend aux plus hauts niveaux qui ont été exposées, comme autant d’arguments pour illustrer une réalité : si on se soucie d’industrie, c’est FO qu’il faut voter !



