USM de Loire-Atlantique : à la pointe du développement

Rédigé le 17/12/2024


Les métallos FO de Loire-Atlantique se sont retrouvés le 10 décembre à Indre pour le congrès de leur
USM. Réunis autour de leur secrétaire Sylvain Hérisson (également secrétaire des Métaux de Saint-
Nazaire), en présence du secrétaire général de la Fédération FO de la métallurgie Valentin Rodriguez,
des secrétaires fédéraux Paul Ribeiro et Gérard Ciannarella ainsi que du secrétaire de l’UD44 Michel
Le Roc’h, ils ont dressé un bilan positif du mandat qui s’achevait avant d’élire de nouvelles instances.
Les métallos s’étaient déplacés en nombre le 10 décembre à l’occasion du congrès de leur USM, qui
se tenait à Indre, et, entre syndicats d’entreprises et syndicats des Métaux (le département en
compte 8 !), ils représentaient bien toute la diversité des métallos de Loire-Atlantique. Comme l’a
montré le rapport d’activité présenté par Sylvain Hérisson, les effectifs se sont maintenus avec une
belle stabilité, alors que la métallurgie perdait sur la même période de nombreux emplois sur ce
bassin d’activité à forte dominante industrielle. Mieux : les métallos sont parvenus à créer plusieurs
sections syndicales, renforçant le maillage FO de ce poumon économique du département. « C’est le
résultat du travail de développement mené au quotidien par les équipes sur le terrain, avec le
concours de l’USM », s’est félicité Sylvain Hérisson, rendant au passage hommage aux membres du
bureau de l’USM. Prospection, négociation de PAP, rencontre et échanges tant avec la direction des
entreprises ciblées qu’avec leurs salariés : aucune étape et aucun effort n’ont été oubliés pour
parvenir à donner naissance à de nouvelles implantations.
Le résultat est d’autant plus louable que l’USM a aussi dû consacré une bonne partie de son activité à
la négociation d’un accord de révision/extinction de la convention collective territoriale du
département, dans le cadre de la mise en place de la nouvelle convention collective nationale de la
métallurgie. Malgré un climat souvent difficile, les métallos FO sont parvenus à sauvegarder
l’essentiel dans l’accord autonome qu’ils ont âprement négocié puis signé, et le secrétaire de l’USM a
au passage souligné plus largement le rôle central du dialogue social dans le fonctionnement de
notre organisation et dans l’atteinte de nombre de ses revendications. Il a aussi vanté l’apport du
dispositif de formation fédérale, auquel les métallos ont largement eu recours, mettant ensuite avec
succès les enseignements reçus à profit. Il a achevé son rapport en appelant les équipes à pousser les
feux du développement syndical en utilisant les outils mis au point par notre Fédération, mais aussi à
participer à la nouvelle dynamique des USM, assurant également que celle de Loire-Atlantique
continuerait d’aider les syndicats FO du département dans toutes les situations.
Michel Le Roc’h a pour sa part rappelé la nécessaire unité de la maison FO, soulignant la place
incontournable qu’y tienne les métallos, comme celle de l’industrie l’est en France. Paul Ribeiro est
revenu sur la notion de développement, martelant qu’elle n’est pas une fin en soi mais la possibilité
de disposer de plus de moyens pour grandir et défendre toujours plus efficacement les salariés et
l’industrie. « C’est d’abord par le nombre que nous pouvons instaurer le rapport de force
indispensable pour se faire entendre, a-t-il tonné. Personne mieux que les métallos ne pourra
convaincre les salariés de nous rejoindre et de revendiquer. » Valentin Rodriguez est intervenu pour
clore les travaux du congrès par un point général sur l’actualité de notre organisation, et plus
particulièrement les objectifs que s’est fixé la nouvelle équipe fédérale après le congrès d’Amiens. Au
premier rang de celles-ci figure bien sûr le développement syndical, qui doit s’opérer sur l’ensemble
des collèges, avec une attention particulière pour la population cadre, qui constitue désormais la
moitié des effectifs de la métallurgie. Il a également insisté sur le combat de notre Fédération pour la
réindustrialisation, entamé par son prédécesseur Frédéric Homez et qu’il entend lui aussi poursuivre
aux plus hauts niveaux. Enfin, il s’est réjoui de l’accord national interprofessionnel du 14 novembre

2024, qui entérine la fin de la limitation à trois du nombre de mandats syndicaux successifs, une
victoire pour notre organisation, qui portait cette revendication de longue date.

Le nouveau bureau élu
Le nouveau bureau élu est composé de Sylvain Hérisson (secrétaire), Loïc Jouan et Guillaume Pires
(secrétaires adjoints), Richard Lambert (trésorier), Laurent Boutin (trésorier adjoint), Frédéric Billet
(archiviste), Fabrice Bourglan, Mickaël Pontoizeau, Frédérick David, Régis Lemasson et William