Les métallos FO manceaux se sont retrouvés le 21 février pour l’assemblée générale de leur syndicat des Métaux. Rassemblés autour de leur secrétaire Stéphane Martineau, en présence du secrétaire fédéral Paul Ribeiro et du secrétaire de l’USM de la Sarthe Emmanuel Royer, ils ont fait le point sur la situation de l’industrie dans le département.
Ce 21 février, les Métaux du Mans ont presque fait le plein pour leur assemblée générale, puisque l’essentiel des secteurs industriels étaient représentés, avec les équipes de GKN, Mecachrome, Legrand, AMIPI, Trigano, Valeo, Garanka ou encore Técalémit Aerospace. Le tour d’horizon 2024 effectué par Stéphane Martineau lors de la présentation de son rapport d’activité a alterné entre points positifs et sujets d’inquiétude. Ainsi, le retour sur la participation au congrès fédéral d’Amiens, en juin dernier, le bond de la représentativité chez Técalémit à 40 %, l’arrivée de nouvelles générations de militants ou encore la collaboration aux négociations sur la valeur du point ont montré un syndicat dynamique et conquérant. Les interventions des équipes de Trigano (qui tisse sa toile), de Mecachrome (en pleine ascension) ou encore de Legrand (qui progresse avec régularité), ont illustré l’énergie déployée par FO sur Le Mans et sa région.
Néanmoins, d’autres thématiques affichaient une teinte plus inquiétante. La fermeture du site Valeo de La Suze reste un coup dur pour les salariés et le département. Du côté d’AMIPI, où FO a recréé une section, l’ambiance n’est pas non plus au beau fixe. Chez ce sous-traitant automobile qui emploie des personnes en situation de handicap cognitif en vue de leur insertion dans le monde du travail, la mauvaise situation du secteur a eu un impact fort sur l’activité. Les salariés, eux, déjà en situation de fragilité, ont connu une pression supplémentaire et fort mal venue de leur direction. Une situation inacceptable pour notre organisation, qui n’entend pas laisser pas et se prépare à agir.
Paul Ribeiro a conclu les débats par une intervention centrée sur l’actualité nationale de FO Métaux, qui résonnait, comme souvent, avec celle du territoire. Il a évoqué la situation préoccupante du secteur automobile et ses retombées sur toute la chaîne de sous-traitance, ainsi que le dossier de la décarbonation, dont l’ombre plane sur l’ensemble de l’industrie. Rappelant que notre organisation, tant au plan confédéral que fédéral, multiplie les interventions auprès des ministères et interpelle régulièrement les instances européennes, il a insisté sur la nécessité de ne pas relâcher les efforts sur le développement, sans lequel la voix de FO ne porterait plus, faute de poids. Il a également répondu aux questions des métallos sur l’appli FO Métaux pour smartphones et le nouveau service MyStore FO, très appréciés des militants