Le 13 décembre, les métallos FO du Valenciennois se sont retrouvés pour l’assemblée générale du syndicat Stellantis Valenciennes. Réunis autour de leur secrétaire Eric Denaene, ils ont également profité de la présence du secrétaire fédéral Olivier Lefebvre, de la secrétaire de l’UD du Nord Audrey Dujardin, du secrétaire adjoint de l’USM 59 Nicolas Hidalgo, du secrétaire de l’Union locale de Saint-Amand-les-eaux Peggy Reyes et du DSC FO Stellantis Philippe Diogo. L’événement a permis de faire le point sur les forces et faiblesses de la structure.
Le terrain, le terrain et encore le terrain : il n’y a pas de secret, il s’agit là d’un élément qui n’est jamais présent en excès lorsqu’il s’agit de s’adonner au développement syndical, et les métallos FO de Stellantis Valenciennes ont bien l’intention d’en ajouter une forte dose à leurs pratiques syndicales pour les années à venir. D’autant que notre organisation compte de nombreux sympathisants dans ces terres du Nord, dont tous, au sein de l’équipe syndicale, s’accordent pour dire qu’il faut à présent les attirer vers le vrai militantisme et l’adhésion. Les nombreuses interventions des métallos présents à cette assemblée générale ont d’ailleurs souvent porté sur le développement syndical, ainsi que sur les moyens nécessaires à sa poursuite, qu’il faut toujours ajuster aux réalités de la situation économique. Elles ont également permis de rappeler les atouts dont dispose notre organisation pour la poursuite de cet objectif, à commencer par le secrétariat du CSE.
Dans leurs interventions croisées, Olivier Lefebvre et Philippe Diogo ont, bien évidemment, réagi à l’annonce du départ de Carlos Tavares, le « big boss » de Stellantis, et ont assuré que cela ne changeait rien à la volonté de FO de poursuivre son développement mais aussi son action de défense de l’emploi sur le site et, plus largement, dans l’ensemble du groupe. Défendant aussi la nécessité de maintenir les volumes de production, ils ont dénoncé les limites de la stratégie dite de « pricing power », qui consiste en la capacité de certaines entreprises à augmenter leurs prix sans perdre de clients et sans faire chuter leurs ventes. Derrière l’analyse de la situation industrielle, ils n’en ont pas moins insisté sur le fait que seul un poids accru permet de peser sur la direction que prend l’entreprise, et que cela passerait avant tout par une formation plus soutenue des militants pour une plus grande efficacité tant dans la revendication que dans la proposition.