Une revalorisation nécessaire face à l’inflation
Le 10 octobre 2024, lors de la séance de négociation de branche des services de l’automobile, un point crucial a été abordé : les salaires minimums. À la demande de la délégation FO, ce sujet avait été inscrit à l’ordre du jour, suite à un engagement pris en septembre par la partie patronale. L’objectif était clair : ajuster les minima conventionnels à la lumière de l’évolution économique, notamment l’inflation.
Impact de l'augmentation du SMIC
L’annonce d’une hausse de 2 % du SMIC à compter du 1er novembre 2024 par les pouvoirs publics a directement influencé les discussions. FO a veillé à maintenir l’écart déjà établi entre le SMIC et l’échelon 3 de la grille salariale (52 euros par mois). Ce différentiel est jugé essentiel pour valoriser les salariés de la branche.
La revendication principale FO : 2 % sur toute la grille immédiatement
FO a porté plusieurs revendications majeures durant cette séance, notamment une augmentation immédiate de 2 % sur toute la grille salariale et la signature en séance pour une demande d’extension immédiate de cet accord à l’ensemble des salariés de la branche. L’objectif : garantir une application rapide, dès que possible.
Un compromis obtenu après de longues discussions
Après une proposition initiale de la part de la direction limitant l'augmentation à 1 %, un compromis a finalement été atteint. La revalorisation se fera en deux étapes : une hausse de 1 % immédiate, suivie d’un second 1 % au 1er janvier 2025. Au total, cela représente un peu plus de 2 % d’augmentation. L’accord, après extension par les pouvoirs publics, devrait s’appliquer à tous les salariés dès janvier 2025.
Une victoire pour FO
FO a su défendre les intérêts des salariés en obtenant une augmentation qui préserve l’écart entre le SMIC et les minima de la branche. L’accord final permet de protéger le pouvoir d’achat des salariés face à la montée de l’inflation, tout en renforçant leur position dans les négociations futures.
A la demande de FO, nous obtenons également une revalorisation supplémentaire de 6 euros pour l’échelon 17, dont l’augmentation se porte ainsi à 2,3 %.