Les négociations salariales dans la branche de la récupération ont abouti à une augmentation significative du premier niveau de salaire. Désormais, le salaire minimum de la grille de la branche se situe à 1 882 € brut, soit plus de 80 € au-dessus du SMIC, qui est actuellement de 1 802 € brut. Cet écart représente un véritable levier pour améliorer le pouvoir d'achat des salariés et garantir des conditions de vie plus stables et dignes.
Pour Nathalie Capart, secrétaire fédérale chargée de la branche, cet accord est un « coup de force » qui répond aux attentes des salariés. « Cette augmentation montre que nous nous battons pour des avancées concrètes en matière de rémunération. Dans un contexte où la question du pouvoir d'achat est au cœur des préoccupations, c'est une première étape importante », souligne-t-elle
En plus de cette revalorisation au premier niveau, c'est l'ensemble de la grille salariale qui bénéficie d'une hausse de 1,9 %, un signe fort de l'engagement à garantir des conditions de travail et de vie décentes pour tous les salariés de la branche.
Négocier le 3 octobre à Montpellier et applicable au 1er janvier 2025, cet accord marque une reconnaissance des efforts des salariés du secteur de la récupération, qui voient leurs efforts reconnus et récompensés. Une dynamique que nous continuerons à soutenir dans les prochaines négociations.