Ce 6 mars, les métallos FO de la capitale alsacienne se sont retrouvés dans les locaux de l’UD67 pour la création du syndicat des Métaux de Strasbourg et environs. Rassemblés autour de la secrétaire fédérale Géraldine Gomiz, en charge de la région Grand Est, du secrétaire général de l’UD du Bas-Rhin, Eric Borzic, et du secrétaire de l’USM67, Didier Glath, ils ont désigné leurs instances avant de tourner le regard vers les défis qui les attendent.
FO Métaux ne manque pas d’idées pour la région Grand Est et le lancement de l’une d’entre elles le 6 mars –le plan d'action 2025-2028 pour le département du Bas-Rhin– a coïncidé avec la création du syndicat des métaux de Strasbourg et ses environs. Réunissant des représentants d’entreprises telles qu'ISTA, BMW France, CEVA, Ledevance, Sineu Graf ou Legrand, cette première réunion était également l’occasion d'une formation sur l'épargne salariale, un sujet essentiel pour les salariés. Lors de cet échange, une discussion a eu lieu sur les différences entre une USM (Union des Syndicats des Métaux) et un syndicat des Métaux, qui est composé de sections syndicales et de travailleurs isolés.
A cet égard, la tâche qui attend les Métaux de Strasbourg est colossale : le département compte 220 sections et travailleurs isolés, et l'objectif est de les rassembler, leur faire comprendre qu'ils ne seront plus seuls dans leurs luttes. « On est ici au cœur du plan d’action 2025-2028, confie Géraldine Gomiz, dont l’ambition est de renforcer la solidarité et l'organisation au sein du secteur métallurgique pour les années à venir. » Après un tour de table pour compléter les échanges, les métallos ont élu bureau et commission de contrôle. C’est donc à présent officiel : il y a à Strasbourg une nouvelle force avec laquelle il faut compter !
Le nouveau bureau
Le nouveau et premier bureau élu est composé de Mohamed Dali (secrétaire), Corinne Brand (secrétaire adjointe), Loic Steck (trésorier), Sacha Acker (trésorier adjoint) et Arnaud Lorber (archiviste).